Site naturel classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 2018, la lave que nous travaillons provient essentiellement du puy de la Nugère et du puy du Sancy. L’Auvergne ne compte pas moins de 80 volcans ce qui en fait « un bien naturel présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité ».
Dans ce contexte, nous sommes vraiment fières de pouvoir travailler avec des petits bouts de ce bel héritage et de permettre à nos clients d’avoir chez eux un peu de l’histoire de notre planète.
La pierre est extraite et débitée dans une PME locale. Nous la recevons en plaques puis nous la façonnons à la débiteuse à eau et aux disques diamantés pour lui donner sa forme définitive prête à émailler dans notre atelier, en Bretagne.
Ecoutez notre podcast : Où est le Beau – La lave émaillée avec Studio Ler
La lave de Volvic est très certainement la plus connue des roches volcaniques d’Auvergne. Elle est caractérisée par sa couleur, un gris «souris» qui prend un ton légèrement plus brun lors de sa cuisson. Ses grains fins et réguliers en font une lave de très haute qualité. Les champs d’application sont nombreux notamment en urbanisme, en restauration de patrimoine, et en décoration et aménagement d’intérieur.
La lave de Volvic est historiquement la plus utilisée en émaillage sur lave.
La lave de Mont-Dore est idéale pour l’émaillage car elle est dense et peu bulleuse. Elle se caractérise principalement par ses éclats de feldspath blancs qui, émaillés ou non, lui confèrent toute son unicité.
La lave de Chambois est la pierre qui laisse le plus apparaître le sens de coulée de la lave. En cela, elle est imprégnée de son histoire. Elle est peu utilisée en émaillage car, très bulleuse, elle est difficile à travailler. Pour des projets en pierre brute, elle trouvera donc toute sa place.
« Nous y voilà,
Dans le calme apparent des vertes vallées,
Là où nos yeux se heurtent aux arêtes des falaises acérées,
Au silence des lacs encore embrumés.
C’est d’un sommeil aussi fragile que mes paysages encore vierges de toute âme
Que je pourrais, enfin, me réveiller.
Moi, ce coeur qui brûle dans les tréfonds des entrailles,
Ce feu devenu liquide qui s’infiltre dans d’obscures failles.
Je soulèverais les vents et irais défier les océans,
Je ferais fondre les glaciers sans jamais craindre le contact des gelées.
Je passerais,
Guidée par un instinct aussi puissant que celui du nouveau-né.
Je profiterais d’un aparté avec la clarté
Pour creuser des veines que je serais la seule à sillonner.
Et dans ce chaos où toute vie serait plongée dans un silence que j’aurais instauré,
Je serais porteuse d’Humanité.
Si le temps est mon allié, il sait aussi me figer
Dans ces vains chemins à la peau argentée.
Car lorsque les poussières auront couché,
Je serais une pierre de plus qui écouterait l’inconnu lui parler.
Je comblerais des galeries qui ne comptent plus leurs âges
Pour enfin y entendre les voix des Hommes comme de doux mirages.
J’épouserais leurs peaux écorchées
Et me laisserais guider par les plus courageux, ceux venus me sublimer.
Sous les mains et burins des Hommes dévoués,
Je serais la richesse dont tu as besoin pour construire les fondations de ton humble palais.
Je me laisserais transcender
Pour que tu puisses me parer de tes nuances laquées. »